C’est durant l’été 2023 qu’on a prévu, ma copine et moi, de partir en Australie pendant quelques mois, car elle y a vécu pendant 8 ans. Elle est allée au Lycée français à Sydney et elle avait très envie de retourner dans ce pays. Moi, de mon côté, j’avais aussi envie d’aventures. Je voyais beaucoup de vidéos sur les réseaux sociaux et ça me donnait pas mal envie : la vie, les salaires, ahah.
Je ne connaissais pas bien la géographie de l’Australie pour être honnête, mais le package global me motivait : le voyage, les jobs, la vie sur place.
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Ensuite, on a pris nos billets en septembre 2023 pour partir en décembre 2023 et après 2 jours de voyage, on est enfin arrivés en Australie.
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L’avantage, c’est qu’on avait des contacts sur place, grâce à Mathilde. Elle a des amis, que je connaissais un peu, donc on a été hébergés directement. C’était aussi plus rassurant. D’ailleurs, on a été logés en plein Sydney face à la mer, en plein été : les conditions royales quoi !
L’Australie, c’était ma première expérience à l’international, donc j’étais hyper excité !
Et puis j’avais aussi comme objectif de progresser en anglais, la base, de découvrir des choses que je n’avais jamais vues et faire des rencontres.
L’autre défi, c’était de trouver du travail hors saison, et c’est là que le réseau est super important ! Ça se fait beaucoup off-market : tu rencontres quelqu’un, tu discutes, on te trouve un plan boulot.
Ce que j’en tire, c’est qu’il ne faut pas du tout hésiter à parler à des gens, à se renseigner sur les groupes Facebook de Français, et même à récupérer les jobs qu’ils quittent. Si j’étais resté plus longtemps j’aurais fait des formations professionnelles, mais qui coûtent chères, donc ça ne valait pas le coup dans ma situation. En construction, par exemple : conduire un chariot, travailler sur les toits, monter un échafaudage, etc. Ça vaut le coup, surtout quand tu restes sédentaire à un endroit.
Quelques conseils pour vos jobs : Comment trouver du travail en WHV/PVT en Australie ?, Quels jobs en Australie avec un Working Holiday Visa (WHV) ? et le plus important : Comment éviter les arnaques à l’emploi en WHV ?
En gros, on est arrivés un vendredi en Australie et on a bossé dès le lundi. Finalement, on a travaillé au même endroit pendant 2 mois. C’était vraiment un bon plan, on avait des bons horaires, pas incroyablement bien payés, mais ça suffisait. On faisait du 8h-15h, et on allait à la plage après : c’était royal.
Certains pvtistes pensent qu’ils vont arriver, trouver un job en mine direct, mais ce n’est pas aussi évident qu’on le croit. Il faut des contacts, des formations, etc. En général, il faut y aller au culot et demander.
J’ai appris beaucoup sur ma capacité à m’intégrer aussi. Parfois, le groupe d’amis de Mathilde parlait anglais, donc il fallait se plonger dans le bain. Mais tu rencontres aussi des gens de partout dans le monde, donc je dirais que j’ai développé ma capacité d’adaptation et ma débrouillardise.
Aussi, quand tu pars en voiture pendant plus d’un mois, il faut savoir se débrouiller et prendre des décisions un peu importantes parfois. Mais c’est toujours hyper positif en tout cas !
On entendait beaucoup “let’s go mate”, c’est rigolo. C’est aussi sympa de changer de rythme, en France à 6 h du matin, il n’y a personne dans les rues alors qu’à Sydney, tout le monde est à l’eau pour surfer dès que le soleil commence à se lever.
Une autre grosse différence, c’est que de prime abord tout le monde est enjoué et content. Mais on se demande si c’est sincère et profond. Tout le monde sourit tout le temps donc, on ne sait pas trop si on peut créer une relation sincère et profonde au-delà de “let’s go mate”. On ne sait jamais si c’est de la bienséance ou de la vraie bienveillance.
Aussi, il faut savoir qu’on faisait beaucoup de surf, donc on est restés sur la côte. On a découvert des vagues parfaites, de l’eau turquoise incroyable, des plages ultra sauvages. Ça faisait très équatorial. J’étais surpris, car dès que tu t’éloignes un peu de la plage il y a des randonnées vallonnées qui sont très belles, avec de nombreuses cascades.
La Côte Est australienne est incroyable. Tout se ressemble, mais tout est différent à la fois. Tu vois des kangourous tout le temps, il n’y a personne, c’est vraiment fou.
On a fait aussi une étape à Byron Bay, c’est un peu LA destination de la Côte Est. C’était cool car il n’y avait pas grand monde. On a rejoint d’autres Français sur place, donc ça faisait un peu un esprit de vacances entre amis. C’était le lieu idéal pour ça (malgré le paysage très touristique et les açai bowls à chaque coin de rue). À Byron Bay, chaque jour tu peux faire un truc différent. Toutes les plages sont uniques, j’ai même vu une tortue de mer et des dauphins ! C’est une ambiance un peu plus hippie, les gens sont « à la cool ». C’est une ville très festive.
Je recommanderai vraiment Byron Bay à cette période ! Le seul hic, c’est la météo, il peut y avoir 4 saisons en une journée, mais ça n’a rien enlevé à l’expérience.
Ensuite, on a vu les Blue Mountains, c’était aussi très beau. Il y a de très jolies randonnées à faire. Le reste, c’est plutôt des spots de cascade. D’ailleurs, il faut savoir qu’il n’y a que 26 millions d’habitants en Australie donc il y a beaucoup d’endroits vides de gens.
On est allés dormir aussi dans une sorte de camping-parking et là, c’était vraiment perdu au milieu de nulle part. Il était 20 h/21 h, on a voulu faire à manger. Il fallait sortir de notre 4×4 pour tout installer, mais d’un coup il y a eu des bruits trop bizarres. On aurait dit une sorte d’énorme animal qui marchait dans l’eau… Finalement, on a décidé de ne pas sortir de la voiture et de ne pas manger… Tout paraît tellement plus terrifiant la nuit ahah ! Ça se trouve, c’était un petit wombat mignon, mais en Australie on sait jamais, tu te poses quand même la question.
D’un point de vue personnel, si je peux rester en France et gagner ma vie ici, c’est top. Si je fais ce boulot en revanche, c’est pour ne pas rester bloqué non plus et voyager si je veux. Finalement, au niveau professionnel, le WHV Australie a forcément eu une influence puisque c’est une fois sur place que j’ai eu envie de contacter des formations professionnalisantes. Alors qu’avant je n’y pensais pas.
Pour l’anglais, aussi. C’est quand même incroyable de pouvoir communiquer avec des gens de partout dans le monde et de rester en contact grâce à cette langue universelle. Aujourd’hui, je suis encore la vie des Colombiens et des Turcs que j’ai rencontré en Australie, sur les réseaux. Il est clair que, l’ouverture sur le monde, tu peux l’avoir que quand tu voyages. Peut-être que c’est extrême, car moi je suis parti à l’autre bout du monde, mais c’est vraiment génial d’avoir cette ouverture d’esprit.
Avant le WHV, je ne savais pas trop quoi faire de ma vie… Je suis content d’avoir fait ce voyage. Même si ce n’était que 6 mois, je considère que j’ai vécu à l’étranger, donc je suis content.
Aujourd’hui, le but n’est pas de repartir. De toute façon, on n’a fait les jours spécifiés pour renouveler notre visa. Maintenant, les portes ne sont pas fermées, puisqu’on a des contacts sur place pour espérer pouvoir obtenir d’autres types de visa. Par exemple, essayer d’être sponsorisé par un employeur.
FAQ : on répond à toutes vos questions sur le calcul des 88 jours pour que vous puissiez rester une deuxième année en WHV !
Aussi, il ne faut pas oublier que le voyage ce n’est pas fait pour tout le monde. Il ne faut pas hésiter à partir plus tôt si besoin. Si au bout de 3 mois ça se passe moins bien, il vaut mieux rentrer que de rester loin de ses proches.
Un autre point, je serai peut-être plus flexible sur le retour, même si la date fixe nous a permis de concentrer toutes nos visites sur nos 6 mois de WHV.
Après si c’était à refaire, je n’aurais pas pris de billet retour et j’aurais cherché un job dans d’autres régions pour découvrir le reste du pays.
Mais bon, on n’a aucun regret, ni sur le voyage ni sur le retour !
Après, j’ai trouvé qu’en Australie, il y a un manque de culture. De base, c’est un pays qui accueillait les prisonniers donc on dirait un peu une vieille ville de western, un décor un peu Disney ou Hollywood, comme des murs artificiels. Du coup, on dirait que ça a été construit pour des gens de passage. C’est un sentiment assez curieux.
Aussi, l’histoire des aborigènes est assez floue, même si elle est mise en avant de plus en plus… Mais en réalité, on n’en entend pas beaucoup parler dans le pays. Elle est un peu mise de côté… Je dirais que les Australiens, ce sont des européens qui sont venus là et qui se sont juste adaptés au climat.
En revanche, dans le bush, les Australiens ont leur manière de vivre, ça c’est cool ! Ça fait un peu crocodile dundee aventurier.
Et deuxième chose, je conseille aux pvtistes de se mettre au surf pendant leur WHV, parce que c’est trop cool ! Je pense que beaucoup de gens veulent apprendre, mais en France, ce n’est pas évident, alors qu’en Australie, c’est simple. Le surf, c’est un sport qui est difficile, mais il faut se motiver. En tout cas, l’Australie, c’est l’endroit parfait pour apprendre !
Honnêtement, visiter l’Australie, c’est vraiment génial. Si des gens l’ont en tête, il faut y aller ! Tu dépenses un peu d’argent au début, mais il faut tenter. Sans oublier de bien se renseigner, car c’est le bout du monde, avec une toute autre culture.
Merci beaucoup Léo et bon courage pour la suite !
Les thématiques abordées dans cet article :
- Partir en Australie sans parler anglais
- Achat d’un véhicule en Australie : les marques à privilégier et à éviter !
- Quel budget pour un WHV Australie ?
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- Quels jobs en Australie avec un Working Holiday Visa (WHV) ?
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