Comment éviter les arnaques à l'emploi ?

Plutôt que des arnaques à l’emploi à proprement parler, on parle de tromperies sur le marché du travail.

Si vous gardez en tête une règle très simple, vous devriez pouvoir vous jeter sans encombre dans ce grand bain : votre job ne peut pas être légal, très bien payé et facile.

Voici nos conseils pour vous éviter toute déconvenue :

1. Investir de l’argent

Deux cas de figure ici :

On pourrait vous demander d’investir de l’argent puis pousser d’autres gens à investir ce qui est la définition de la vente pyramidal et c’est illégal dans la plupart des pays. Renseignez-vous bien, ce n’est pas le moment d’avoir des soucis avec la justice de votre nouveau pays d’accueil.
Donner une somme d’argent pour obtenir un travail ? Méfiez-vous si l’on vous demande de payer ce qui ressemble à des frais d’inscription, pour accéder à une liste d’emplois, une liste d’attente ou n’importe quelle plateforme qui ne vous semblerait pas fiable.

De plus, aucun employeur bien intentionné ne vous demandera de l’argent pour vous “garder” une place dans son entreprise, même s’il vous promet d’attendre votre arrivée contre de l’argent.

2. Évitez les annonces trop vagues

On parle ici des annonces qui ne décriraient aucun poste et ne vous donneraient aucune idée de l’emploi que vous allez occuper. Vous risquez de vous retrouver dans un endroit isolé, à essayer de faire de la vente à domicile en utilisant des procédés peu recommandables. Toute fiche de poste doit être détaillée, vous ne devez pas commencer un job à l’aveugle. 🙂

3. Attention aux emplois de « Mystery Shopper »

Certains organismes comme MoneyGram ou Western Union peuvent être liés à des arnaques. Parfois, il s’agit de vous envoyer un chèque volé qui sera temporairement crédité sur votre compte (le temps que vous envoyiez vous-même ce moment via Western Union ou Moneygram). Vous risqueriez d’avoir des soucis avec les institutions financières !

4. Les offres en ferme

Certaines fermes, aussi appelées “Working Hotel”, vous promettent le logement contre du travail, ce qui est d’ailleurs l’activité la plus recherchée des backpackers. Prenez garde en revanche aux employeurs qui retiennent le loyer sur votre paye ou vous rémunère au rendement et non à l’heure pendant la basse saison. Assurez-vous bien que vos conditions de travail soient définies avant de commencer et demandez des recommandations d’anciens pvtistes !

5. N’acceptez jamais de travailler sans avoir lu et signé un contrat de travail.

Il arrive dans certains pays que votre employeur ne vous fasse rien signer pour des petits boulots. Ce n’est pas forcément mauvais signe, mais à la première paie (après une ou 2 semaines selon les pays), assurez-vous d’être payé avec le montant correct. Dans le doute, gardez des preuves de votre travail (des photos, des vidéos) pour être en mesure de dénoncer votre employeur si celui-ci essaie de vous arnaquer !

Si vous avez le moindre problème, le gouvernement australien met à votre disposition un médiateur appelé “fairwork” afin de faire valoir les lois et réglementations obligatoires dans votre travail et régler le conflit entre votre employeur et vous.

6. Faire un essai

Dans plusieurs pays, il n’est pas rare que l’on vous demande de faire un essai avant d’obtenir définitivement un emploi. Assurez-vous alors que cet essai ne soit pas abusif. Si l’on vous demande de travailler plus de 3 heures sans être payé, ce n’est pas normal. L’essai ne doit généralement pas dépasser 2-3 heures et doit être axé sur une tâche bien précise (comme faire la vaisselle rapidement ou faire pousser le lait dans un café par exemple). Bon nombre de personnes se font avoir, pensant bien faire ou n’osant pas dire non. Mais certains employeurs, peu scrupuleux, notamment dans les domaines de l’hôtellerie et de la restauration, en profitent !

7. Veillez toujours à avoir un contact téléphonique ou direct avec votre potentiel futur employeur.

Quelle que soit votre future destination de PVT, les arnaques existent et sont nombreuses alors, restez vigilant ! Renseignez-vous auprès d’anciens pvtistes, demandez des références et assurez-vous de toujours avoir un contact en direct ou par téléphone avec votre potentiel futur employeur.

N’oubliez pas, en Australie il existe des recours et des moyens de faire valoir vos droits si vous ne parvenez pas à faire entendre raison à un employeur malhonnête !