Bonjour, peux-tu te présenter et nous dire en quelques mots ce qui t’a poussé à faire un Working Holiday Visa en Australie ?
Bonjour, je m’appelle Raphaël, j’ai 25 ans et j’habite à Nantes. J’ai décidé de partir en Australie à la fin de mon Master, pour la simple et bonne raison que j’avais envie de vivre une aventure dans un pays étranger avant de m’insérer dans le monde professionnel.
L’apprentissage de l’anglais faisait également partie de mes motivations à tenter cette aventure.
Quelles ont été tes premières impressions en arrivant ?
Je suis arrivé pour la première fois mi-novembre 2022 à
Sydney et j’ai clairement été impressionné et émerveillé à la fois par la grandeur et la beauté de la ville. Les buildings, les différentes plages, l’opéra…
Tout m’a directement plu : se balader dans la ville à pied, à vélo ou encore en ferry était un vrai plaisir.
J’ai été un peu étonné au début des prix plus élevés sur certains secteurs qu’en France, du fait qu’il y ait des magasins spéciaux pour la vente d’alcool également. J’ai été à l’inverse, agréablement surpris par la diversité sociale présente sur place et par le sentiment de sécurité qui se ressent directement.

Comment a évolué ton état d’esprit pendant ton année de WHV ?
Il faut bien avouer que voyager à l’autre bout du monde autant de temps permet d’évoluer humainement.
Cela est, selon moi, lié à différents facteurs. La différence de train de vie joue énormément, les rencontres avec des personnes du monde entier n’ayant absolument pas les mêmes cultures que toi sont hyper enrichissantes.
Là-bas, on est un peu livrés à nous même pour trouver du travail, un logement pas trop cher, se faire du réseau etc. Il ne faut jamais rien lâcher, c’est parfois dur mais le jeu en vaut tellement la chandelle ! C’est un apprentissage accéléré qui est tellement enrichissant selon moi. Tout dépend de l’expérience de chacun, mais personnellement j’en ressors grandi avec un état d’esprit global bien différent que deux ans auparavant.
Quels jobs as-tu effectués, dans quels domaines et comment les as-tu trouvés ?
J’ai d’abord travaillé dans les
fermes afin d’effectuer mes 88 jours. Picking de mangue et de cerises respectivement dans le Queensland et en Tasmanie. J’ai également nettoyé des serres à côté d’Adelaide et ces 3 jobs m’ont permis de
valider les 88 jours. J’ai à chaque fois trouvé ces jobs grâce à des rencontres faites sur place qui m’ont donné le numéro du manager ou d’une personne en interne. Il n’y a rien de mieux que le bouche à oreille sur place. Dès que je trouvais un plan, je m’organisais pour être réactif et prendre l’avion rapidement pour me rendre sur place.
Alors évidemment, il ne suffit pas de mettre un post Facebook sur le groupe “Les Français en Australie” pour trouver du taff, c’est plus dur. Les rencontres en auberge ou lors de soirées, permettent de créer des affinités et donc d’échanger des contacts qui sont utiles pour tout le monde. Car la réalité, c’est qu’il y a une concurrence très forte sur place et trouver du travail n’est pas une chose simple, notamment dans les grandes villes. En plus des contacts, il ne faut absolument pas hésiter à se rendre sur place pour déposer des CV afin de maximiser les chances d’être recruté. Hormis les taff de fermes j’ai beaucoup travaillé dans le bâtiment, généralement pour servir de main d’œuvre, mais également en tant que voiturier et même peintre chez un particulier.
Pour le bâtiment, il faut passer une journée de formation et obtenir la White Card. Sans ça, il est interdit de travailler dans ce domaine.
Vous souhaitez, vous aussi, travailler dans le domaine de la construction ? Consultez notre article dédié à l’obtention de la White Card.
Comment as-tu procédé pour ta recherche d’emploi ? Quels conseils donnerais-tu à un futur pvtiste ?
Comme je le disais, beaucoup de réseau, ne pas hésiter à demander des retours d’expérience aux gens rencontrés.
De manière plus traditionnelle, je dirais qu’il y a Seek ou JORA qui sont des sortes de LinkedIn sur place et qui permettent de voir toutes les offres des entreprises dans un secteur précis. Je conseille vivement de mettre également une annonce sur Gumtree (LeBonCoin australien en quelques sortes), en proposant ses services de travailleur auprès des particuliers ou entreprises. Souvent, ils recherchent de la main d’œuvre rapide, j’ai trouvé pas mal de plans comme ça sur la Côte Ouest, notamment.
Peux-tu nous décrire une journée type de travail ? Aux postes que tu as occupés, à quels salaires peut prétendre un pvtiste ?
En ferme, le travail commence aux alentours de 6-7h et finit vers 15-16h en général. Tu es payé environ
25 $AUD de l’heure brut ce qui est le
minimum légal en Australie. On ramassait des fruits toute la journée, en général tu as le droit à tes écouteurs car ça peut vite devenir ennuyeux et long à force !
Dans le bâtiment, les horaires sont similaires mais le salaire est meilleur. En général le minimum proposé est 30 $AUD de l’heure mais tu peux vite monter à 35-40 $AUD de l’heure en fonction du poste à occuper. Les tâches varient énormément mais contrairement aux fermes ce n’est généralement jamais la même chose et les journées passent assez vite !
En tant que voiturier, le salaire est équivalent aux fermes mais il y a les tips en plus ce qui fait que c’est bien mieux payé. À savoir que les hôtels recrutent pas mal de pvtistes dans ce secteur car ils recherchent des profils avec des permis manuels ! Le job consiste à garer des voitures (souvent de luxe), à amener des bagages dans les chambres et discuter avec les clients ! Job le plus facile et agréable que j’ai fait durant mes 2 ans de PVT, et de loin !

Comment s’est organisée la partie voyage de ton WHV ?
Je n’avais pas trop de plans au début, juste l’envie de faire mes jours de fermes le plus vite possible. La grande partie de mon voyage a été remplie de rencontres et d’opportunités qui m’ont fait aller à droite et à gauche lors de ma première année. Lors de ma
deuxième année, je suis resté 6 mois à
Sydney, 4 mois sur la Côte Ouest et 2 mois à
Melbourne.
As-tu rencontré des difficultés ou dû faire face à une galère ?
Lors de ma première semaine en ferme un tracteur m’a roulé dessus, sur le genou droit, par chance rien de cassé et je m’en suis sorti avec des béquilles pendant une semaine. Plus de peur que de mal car je venais d’arriver dans le pays et je ne connaissais rien en termes de soins etc. J’étais dans un Working Hostel et heureusement que beaucoup de personnes qui étaient là depuis plus longtemps ont pu m’aider à remplir mes papiers d’assurance pour que je puisse me faire rembourser les soins.
L’assurance santé est obligatoire pour partir en WHV Australie ! Optez pour Globe WHV, recommandée par des milliers de pvtistes à travers le monde.
Quel serait ton meilleur souvenir ? Si tu devais utiliser un mot pour décrire ton WHV en Australie ?
Un mot et une rencontre ça va être dur, il y en a trop ! Incroyable est banal mais tellement réel. La vie va à 1 000 à l’heure, le mood d’être à l’étranger est juste sensationnel quand on s’y est habitué. J’ai l’impression que mes 2 ans sont passés en 6 mois. Je recommande à tout le monde d’essayer, et surtout n’ayez pas peur de partir seul car une fois là-bas vous ne le serez jamais réellement.
Comment se passe ton retour en France et quels sont tes projets futurs ?
Les premiers jours et semaines étaient durs moralement car j’ai quitté l’été australien pour l’hiver français, mais je viens d’intégrer une agence de com’ en tant qu’attaché de presse depuis peu et ça permet vraiment de se remettre dans le bain c’est pas plus mal. Il me fallait au moins ça pour “tourner la page” même s’il n’y a pas un jour où je ne repense pas à mes aventures australiennes.
Pour consulter tous nos témoignages et récits de pvtistes en Australie, c’est par ici !
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