Bonjour, peux-tu te présenter et nous dire en quelques mots pourquoi tu as choisi l’Australie ?
Hello ! Je m’appelle Simon, j’ai 29 ans, j’avais 24 ans quand je suis arrivé en Australie.
L’objectif pour moi était simple : 6 mois de WHV/PVT pour prendre l’air avant de revenir finir mes études en Commerce International (aux achats) en France.
Il y avait un choix à faire entre l’Australie ou la Nouvelle-Zélande. J’ai opté pour l’Australie étant donné que certains amis y étaient déjà.
Tu as commencé par un WHV/PVT puis tu es resté 5 ans en Australie. Comment as-tu procédé ?
Je suis arrivé là-bas en octobre 2019, pré-COVID donc. Lorsque le COVID est devenu un problème global, l’Australie a proposé un “COVID VISA” pour ceux y ayant passé du temps, pour “rattraper” le temps “gâché”, j’ai donc pu en profiter !
Tu as eu l’occasion de voyager à travers le pays, quels sont les coins qui t’ont le plus marqué ?
La forêt tropicale de
Cairns, c’est vraiment un endroit incroyable. Le Nord-Ouest est très beau également (Coral Bay ou Exmouth par exemple). Pour être tout à fait honnête il y en a pour tous les goûts en Australie. J’ai fait tous les États sauf le Northern Territory et vraiment, ils valent tous le coup !
Si tu devais donner un tips de voyage aux futurs backpackers, ce serait lequel ?
Je dirais, ayez de bonnes bases en anglais quand même, soyez ouverts et aventureux. Il faut s’attendre à tout quand on est à l’étranger mais tout dépend aussi des objectifs de chacun.
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Peux-tu nous parler des différents jobs que tu as exercés pendant ces 5 années ?
J’ai travaillé en
ferme pendant un mois, le travail y est dur mais ça permet de se rendre compte de la chance qu’on a de faire des métiers plus “faciles”.
J’ai aussi travaillé en
bar/restauration, étant donné que j’ai de l’expérience via mes boulots étudiants et à l’étranger.
Ton expérience dans les mines australiennes est importante, comment as tu commencé et quelle a été ton évolution ?
Un ami m’a fait commencer, puis j’ai arrêté comme ce n’était pas le but de base. Puis j’ai repris une fois que j’avais réfléchi à mes objectifs : je voulais rentrer terminer mes études en étant à l’aise financièrement. J’ai toujours
parlé anglais, apprendre un métier sur place n’a donc pas été très compliqué. Je suis devenu technicien de soudure plastique pour les services de gestion d’eau sur des sites miniers (
Polywelder).
Peux-tu nous parler un peu de la vie en mines, de l’organisation de la vie là-bas et du rythme de travail ?
Le rythme peut être différent en fonction des sociétés et du poste occupé. Les “
rosters” (rythmes) sont tels que suivant :
- 1 semaine de travail / 1 semaine de repos,
- 2 semaines de travail / 1 semaine de repos,
- 2 semaines de travail / 2 semaines de repos,
- 3 semaines de travail / 1 semaines de repos,
- 4 semaines de travail / 1 semaines de repos.
Beaucoup d’autres configurations sont aussi possibles ! Tu es généralement nourri et logé sur site. Tu t’y rends soit par tes propres moyens soit tu y es envoyé par avion, on appelle ca Fly in, Fly out.
Pour ce qui est des horaires ça peut aller de 10h/jour à 14h/jour transports compris.
À un poste comme celui que tu as occupé, quels salaires peuvent être attendus ?
Pour mon poste, ça commence à 45 $AU/h et ça peut monter jusqu’à 80 $AU/h en fonction de l’expérience, de l’ancienneté et aussi du projet du moment de l’entreprise.
As-tu dû passer des formations particulières pour occuper ces différents postes ?
Effectivement, je n’étais pas que “
polywelder“, j’étais également “
rigger intermédiaire”, opérateur de différentes machines que tu peux check sur Google par exemple “
forklift“, “
telehandler“.
Ces formations ont un coût, il faut bien réfléchir avant de s’engager, réfléchir à si ça
va nous plaire par exemple. Au-delà de ça, il faut également passer des “inductions” qui sont spécifiques aux sites sur lesquels on t’enverra travailler. Sans celles-ci, l’accès au site sera interdit.
Avec ton recul, quels conseils donnerais-tu pour optimiser sa recherche de travail ?
Il ne faut rien lâcher, investir dans les formations nécessaires et prendre ce qu’il y a en attendant d’avoir ce que l’on veut. Ne pas hésiter à travailler en restauration par exemple avant de trouver un poste en mine si là est l’objectif.
On voit beaucoup d’histoires différentes sur les mines, sur les réseaux sociaux, quelle a été ta réalité du terrain et du métier ?
Ce n’est pas aussi facile que ce qu’on prétend, j’ai des amis qui ont attendu 6 mois et plus avant de trouver du travail, d’autres qui n’en ont pas trouvé du tout et d’autres qui en ont trouvé en une semaine.
L’aisance en anglais est un atout mais l’expérience dans les métiers également. Pour un job de soudeur, un profil idéal pour les mines est quelqu’un qui a de l’expérience dans la soudure et qui se débrouille bien en anglais par exemple.
Pourquoi es-tu rentré en France et comment t’es-tu préparé au retour ?
Je suis rentré pour terminer mes études, je suis en M2 Achats Internationaux et Innovation chez Kedge en alternance. Je m’y suis mis sérieusement en janvier !
Quels sont tes projets futurs et que peut-on te souhaiter ?
Je compte décrocher mon diplôme tout en acquérant de l’expérience terrain aux achats cette année. Puis, d’ici fin 2025, je serais à la recherche d’un poste aux achats en France/Europe et même à l’international, je suis open.
Bonjour je me représente je m’appelle Yanis Chati j’ai 20 ans je suis électricien je souhaite travaille dans le domaine de l’électricité car j’aime ce métier j’aime en apprendre tout les jours je suis quelqu’un de volontaire de motivé qui et ponctuel sur les horaires de travail
Merci cordialement
Bonjour, pour trouver un emploi, je t’invite à t’intéresser à notre article sur les sites utiles pour trouver du travail en Australie.