À la rencontre du temps : la magie du WHV Australie

Faire le choix de partir en Working Holiday Visa en Australie n’est pas anodin. Une telle aventure vous marque, vous transforme et vous fait évoluer. En m’envolant vers l’Australie, j’ai beaucoup appris, sur moi-même, sur la vie et sur les raisons qui m’ont poussée à entreprendre ce voyage. J’étais à la recherche de réponses. Dans ce témoignage, je me livre à cœur ouvert sur la beauté de cette expérience. Espérant qu’il puisse vous accompagner dans la construction de votre projet, ou dans l’acceptation de votre retour…

12/06/2024

Partir en WHV, c’est une occasion unique d’arrêter le temps. Le temps qui passe, vous savez, ce temps qui s’échappe. Ce temps, qui court si vite, à toute allure, que vous peinez à le rattraper. Ce temps qui file et qui vous fait réaliser que même à 18, 20 ou 30 ans, il est angoissant de penser à l’avenir.

Alors, en prenant ce visa WHV pour l’Australie, on décide de prendre le temps, et de comprendre que ce qu’il nous manque, c’est de savoir l’apprécier, le comprendre, l’aimer et s’en détacher.

En partant, il est temps de le prendre !

D’abord, en le défiant ce temps. Puisqu’après des heures de voyage, on a bien mérité de mettre un petit pied dans une nouvelle temporalité, celle du WHV.

La première journée en WHV est toujours marquante. Significative. Elle nous détache de notre temps de référence, celui qu’on laisse derrière nous en partant un an (ou plus parfois). Et puis en un claquement de doigts, cette nouvelle vie, à peine découverte, devient notre présent.

Une toute nouvelle réalité à appréhender.

Le temps d’aimer cette nouvelle vie, en WHV

Des doutes, il y en a, des interrogations (surtout avant de partir), il y en a aussi !
Mais la seule question à se poser est la suivante : est-ce que l’erreur, c’est de tout quitter ou c’est de ne pas partir ?

Quand le WHV est enfin là. La réponse paraît tellement évidente.

Et puis, il se passe des heures, des jours, des mois. Sur la route, dans les villes, à travers les paysages et les visages croisés au hasard. Au fil du temps, les questions s’échappent et les doutes s’évadent. La vie en WHV se construit et se déconstruit aussi vite qu’une journée passe.

Le WHV, c’est une aventure éphémère, qui s’apprécie aussi et surtout parce qu’on sait qu’elle ne dure pas à tout jamais.

C’est une parenthèse enchantée qui permet de profiter de chaque instant. D’apprendre à apprécier chaque moment. Des rencontres avec des inconnus qui deviendront des amis, des balades qui nous mènent vers des chemins que l’on aurait jamais cru emprunter, des expériences professionnelles qui nous mettent au défi, pour finalement se retrouver. Soi.

Le WHV, c’est un temps unique, à part, ou un tas d’aventures se vivent sans que personne ne puisse les prédire.

Le temps offert à l’imprévu, l’inconnu…

Un saut vers l’inconnu, que l’on appréhende souvent avant un WHV et que l’on finit par adorer.

Cette angoisse aussi, du temps qui passe, trop vite. Cette envie de tout programmer. Ce besoin de contrôle irrationnel de tout, tout le temps. Pour ne jamais laisser de place à l’imprévu.

Et sans même s’en rendre compte, le WHV nous guérit. Il nous fait perdre la notion de tout ce que l’on connaît et nous soulage de cette pression qui vient, parfois, fragiliser nos vies et nos esprits.

Le WHV en Australie, et ailleurs aussi, permet de profiter de chaque instant et de savourer pleinement.

En WHV on perd le contrôle. Il est parfois même impossible de dire quel jour on est. Lundi, mercredi, samedi ? Au fond, qu’importe. Le WHV devient la seule réalité qui compte. Notre réalité.

En si peu de temps, on comprend qu’il est temps de le prendre.

Le temps de rentrer

Passer les peurs du départ, l’adrénaline des premiers jours, l’excitation du voyage, nous y voilà, plusieurs mois plus tard. Le WHV est déjà passé. Laissant place à une nouvelle inquiétude, celle du retour.

Ce retour, qui fait parfois tellement plus peur que le départ. Même si c’est difficile à croire lorsque l’on n’est pas encore parti.

Comme si, la réalité passée, n’était plus qu’un lointain souvenir. Comme si, cette vie d’avant n’était plus la nôtre. Qu’elle ne nous appartenait plus. Et puis tout à coup, on se met à avoir peur de ce que l’on ne connaît pas, ce que l’on ne connaît plus.

Peur aussi que cette vie ne nous suffise plus.

Revenir, c’est aussi retrouver les visages et sourires que l’on avait longtemps perdu de vue. Se (re)familiariser avec notre quotidien que l’on s’était construit pour finalement l’adapter à la personne que l’on est devenue.

Rentrer, c’est aussi l’occasion de comprendre que cette vie parallèle, offerte par le WHV, est une expérience qui nous appartient et qu’il sera difficile de décrire avec les mots. Des mots qui ne semblent jamais assez justes ou suffisants. Le plus important, c’est que cette aventure restera, quoi qu’il arrive, gravée en chacun de nous pour toujours. Des souvenirs impérissables, marqués au fer rouge sur notre peau.

Profitez pleinement de cette échappée belle qui vous permet de savourer chaque instant…

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