Vers la fin des 88 jours pour les pvtistes en Australie ? C’est possible !

Et si le WHV Australie devenait accessible pour une durée de 3 ans, sans l’obligation de compléter 88/179 jours de travail dans une zone éligible pour renouveler votre visa ? Cette idée, au cœur des débats actuels concernant le renouvellement des visas, pourrait bien changer la donne ! Surtout pour les détenteurs ou futurs détenteurs d’un WHV. On vous explique.

27/11/2024

Si vous avez cliqué sur cet article, c’est que vous êtes déjà au fait des spécificités du WHV Australie. Notamment, en ce qui concerne la possibilité de renouveler son visa. Pour les retardataires, voici une piqûre de rappel, disponible dans cet article dédié : Calcul des 88 ou 179 jours spécifiés pour renouveler son WHV Australie

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De nouvelles mesures en 2024 pour les britanniques

Au 1er juillet 2024, des mesures ont été prises pour les détenteurs d’un passeport Britanniques. En effet, depuis cette date, les pvtistes remplissant les conditions d’éligibilité du visa 417 (âge, passeport, économies), n’étaient plus dans l’obligation de fournir des preuves de leurs 88 jours (ou 179 jours), pour pouvoir renouveler leur visa pour une 2e année (ou 3e).

Un avantage considérable pour ceux qui n’avaient pas eu la chance, le temps, ou l’opportunité de cumuler ces jours de travail spécifié.

Vers un assouplissement des règles pour l’ensemble des pvtistes ?

Depuis cette annonce, la réflexion autour des 88/179 jours refait débat en Australie. Ce qui pourrait laisser penser que ces mesures soient, à terme, étendues. Plus seulement aux détenteurs d’un passeport britannique, mais à tous les pvtistes en Australie.

Pourquoi la règle des 88/179 jours changerait ?

La principale motivation est la protection des pvtistes travaillant en Australie. En effet, depuis des années, de nombreux abus (arnaques, mauvais traitements) ont été signalés. Pour y remédier, le gouvernement australien a introduit plusieurs réformes :

  • Création de la Fair Work Commission, qui veille à des conditions de travail justes et équitables.
  • Suppression de la rémunération au rendement dans les fermes après la crise du COVID-19, garantissant au moins le salaire minimum national.

Malgré ces efforts, la course aux 88/179 jours place encore certains pvtistes dans des situations précaires :

  • salaires bas,
  • salaires impayés,
  • harcèlement,
  • pas de contrat de travail,
  • rendement,
  • etc.

Quelles conséquences sont à prévoir en cas de suppression des 88/179 jours ?

Vous l’aurez compris, certaines personnes sont POUR ce changement d’autres complètement CONTRE. Voici pourquoi.

L’argument principal avancé en faveur de la suppression des 88/179 jours

Dans un souci de protection des salariés étrangers en Australie, supprimer cette obligation des 88/179 jours pour un renouvellement de visa, permettrait d’assurer leur bien-être au sein de leur entreprise.

Grâce à ça, il n’y aurait plus d’abus de la part des employeurs à l’encontre des pvtistes.

Les arguments défavorables à la suppression des 88/179 jours

L’objectif principal de l’Australie, en ouvrant ces frontières aux travailleurs étrangers durant un WHV, est de réussir à répondre au besoin de mains d’œuvres dans les parties isolées du territoire. Notamment, en Régional Australia. Supprimer les 88/179 jours pourrait engendrer une baisse des travailleurs dans les zones isolées de l’Australie.

À défaut, les pvtistes seraient peut-être plus tentés de rester dans les grandes villes.

Un nouveau rapport a été publié, soulignant l’importance des pvtistes dans les régions. Ce rapport précise que si cette mesure est mise en place, 20 000 pvtistes ne s’aventureraient plus hors des grands axes. Un manque à gagner de plus de 200 millions de dollars australiens par an.

Pour votre information, ces données ne sont que des estimations à la suite d’une enquête engagée par la National Farmers’ Federation (NFF), le Backpacker & Youth Tourism Advisory Panel (BYTAP) et l’Australian Tourism Export Council (ATEC). Elles peuvent être consultées gratuitement ici.

C’est d’ailleurs, la principale inquiétude de la présidente de BYTAP (Backpacker & Youth Tourism Advisory Panel). Wendi Aylward, précise : “La pandémie nous a montré à quel point il est important de continuer à inciter les voyageurs à visiter et à travailler dans l’Australie régionale. En plus de combler les pénuries de main-d’œuvre, les WHM dépensent ce qu’ils gagnent dans les communautés régionales et soutiennent les entreprises locales“. Source.

Restez connectés !

Si les choses changent, cela pourrait considérablement modifier les projets des pvtistes actuellement en Australie, ou pour ceux qui projettent de venir. Nous vous recommandons de suivre toute l’actualité du WHV Australie sur notre page Instagram.

En attendant que cette mesure soit prise (ou non), n’hésitez pas à vous appuyer sur ces articles et dossiers qui traitent de la thématique complexe des 88 jours (ou 179 jours pour une 3ème année), dans le cadre d’un WHV Australie :

Et vous, pour ou contre la suppression des 88/179 jours ?

Commentaires (2)
Clémentine du Pré
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06/12/2024
|
06:28

Un grand merci pour cet article très informatif ! Je trouve que l’assouplissement des exigences pour renouveler le visa semble être une bonne initiative pour protéger les travailleurs. Cependant, comment est-ce que cela affectera les régions qui dépendent de cette main-d’œuvre ? Pour ceux qui planifient partir en Australie, vous connaissez peut-être ce site qui liste les prix mondiaux https://world-prices.com/fr/australia/prices, même si je ne suis pas sûre de la précision des données. Encore merci pour les mises à jour !

WHV Australie Team
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06/12/2024
|
07:54

Hello Clémentine,
Tu as bien compris les enjeux que peuvent induire de tels changements… Affaire à suivre ! 😊

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