Décrocher un job en mine à deux, en WHV Australie, c’est possible !

La vie en mine vous intéresse ? Vous projetez de travailler dans ce secteur d’activité pendant votre WHV Australie ? Ça tombe bien ! Dans ce témoignage, Célia et Lilou, vous partage la réalité du terrain. De la recherche d’emploi à l’embauche, en passant par des journées de travail intenses et des salaires intéressants, elles vous dévoilent tout, sans filtre, pour vous aider à mieux vous préparer à cette aventure.

19/02/2025
Temps de lecture estimé 13 minutes.
Bonjour les filles, pouvez-vous vous présenter, nous parler de votre WHV et nous expliquer ce qui vous a amené à travailler en mine en Australie ?
Nous sommes Célia et Lilou, 35 ans, en couple depuis 4 ans, originaires respectivement de la Drôme et de Lyon.

Le 23 août 2023, nous sommes arrivées à Perth, en Australie, avec deux objectifs clairs : travailler pour gagner de l’argent et explorer le pays. Avant cette aventure australienne, nous avons voyagé pendant six mois en Asie, avec l’idée de venir en Australie afin d’économiser et de repartir ensuite sur les routes.

Au cours de notre périple en Asie, nous avons fait la rencontre d’un couple de Français aux Philippines qui nous a parlé des opportunités dans le secteur minier. Intriguées et rapidement intéressées, nous avons décidé d’en apprendre davantage sur ce domaine prometteur.

Comment avez-vous recherché et trouvé du travail dans ce secteur d’activité très prisé par les pvtistes ?
Dans un premier temps, nous avons entrepris toutes les démarches administratives et réglementaires nécessaires pour travailler dans le secteur minier en Australie. Cela inclut l’obtention des certifications requises (tickets), le passage de la White Card, l’ouverture d’un compte bancaire, la demande de Tax File Number (TFN), la conversion de notre permis de conduire en permis australien…

Vous pouvez aussi faire le choix de traduire votre permis national français ou belge auprès d’un traducteur agréé NAATI. Avec notre partenaire Altius Language Services, faites le choix d’un permis traduit sous 1 jour ouvré et pour seulement 22,50 € (sur application de notre code promotionnel).

Nous avons ensuite recherché un emploi à Perth en sollicitant les agences d’intérim, nous sommes également allées déposer nos CV directement à l’accueil de certaines sociétés. Cependant, cette recherche s’est avérée infructueuse en raison d’une forte concurrence, d’un manque d’expérience, d’un niveau d’anglais encore limité et une qualification de base insuffisante pour nous démarquer.

Face à ces difficultés et après de nombreuses tentatives auprès des agences, nous avons décidé de changer de stratégie et de nous rendre dans une ville minière située à sept heures de route de Perth. C’est un ami, ayant déjà voyagé en Australie, qui nous avait conseillé cette destination.

Arrivées dans cette ville un samedi soir, nous avons pris le temps de découvrir la ville le dimanche avant de reprendre notre recherche d’emploi dès le lundi matin en démarchant les agences intérim locales. Nous avons reçu un appel dès le mardi en fin de matinée nous proposant une première mission de cinq jours qui démarrait dès lendemain. C’était le début de notre aventure professionnelle en Australie !

Il faut savoir que la recherche peut parfois prendre du temps, mais il ne faut rien lâcher. Il est essentiel de se présenter régulièrement aux agences d’intérim, d’échanger avec le personnel, et surtout de montrer son enthousiasme et sa motivation. En Australie, le relationnel et l’attitude comptent parfois autant, voire plus, que l’expérience.

Vous diriez que trouver un emploi en mine c’était plutôt facile ou un challenge dans le cadre du visa WHV ?
Dans le cadre de notre visa, le statut de pvtiste peut être à la fois un avantage et un inconvénient.

D’un côté, ce statut peut intéresser les entreprises du secteur minier, car il offre une main-d’œuvre motivée, disponible, flexible et souvent moins coûteuse. En revanche, certains employeurs peuvent être réticents en raison de la barrière de la langue et du fort turn-over associé aux travailleurs temporaires.

De plus, la législation peut représenter une contrainte, notamment avec la limitation à six mois de travail au sein de la même entreprise, ce qui peut freiner certaines opportunités d’embauche à long terme.

Comme mentionné précédemment, la concurrence est particulièrement forte, notamment dans les grandes villes, où de nombreux candidats cherchent à intégrer le secteur minier. Pour maximiser ses chances, il est souvent préférable de s’éloigner des centres urbains et de tenter sa chance dans des régions plus reculées, où la demande de main-d’œuvre est plus importante.

Il est également possible d’obtenir des certifications supplémentaires, comme le permis poids lourd (HR), le forklift (chariot élévateur), le EWP (nacelle élévatrice), etc, afin de se démarquer des autres candidats. Toutefois, ces formations représentent un investissement financier, et il est tout à fait possible de décrocher un emploi sans ces qualifications.

Vous souhaitez en savoir plus sur les formations à passer en Australie ? On vous a listé les 10 accréditations utiles pour travailler dans le secteur des mines et de la construction.

En conclusion, il serait exagéré de dire qu’il est « facile » d’obtenir un emploi dans les mines en tant que pvtiste mais avec de la persévérance et une approche proactive, cela reste tout à fait réalisable.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre contrat actuel en mine ?
Nous avons réalisé de nombreuses missions dans différentes mines et pour diverses compagnies.

Au départ, sans poste fixe, nous acceptions toutes les opportunités qui se présentaient afin d’acquérir de l’expérience et de valider le plus d’inductions possibles (formations obligatoires propres à chaque mine, indispensables pour y travailler). Cette période a été éprouvante psychologiquement, car nous ne connaissions jamais notre emploi du temps à l’avance, les durées des missions étaient incertaines et de nombreuses affectations étaient annulées au dernier moment.

Il était difficile de réellement se reposer, car nous restions en permanence en alerte, à la recherche de la prochaine mission, tout en gérant le stress lié aux possibles annulations ou interruptions soudaines de contrat.

Par la suite, nous avons obtenu un poste plus stable. Nous travaillons actuellement pour une compagnie minière en tant que casual workers, un statut similaire à l’intérim en France. Nos horaires sont de 5h à 17h, soit 12h par jour, du lundi au vendredi, avec la possibilité d’effectuer des heures supplémentaires le week-end en fonction des besoins de la mine.

Légalement, nous pouvons travailler jusqu’à 14 jours consécutifs, suivis d’un jour de repos, avant d’enchaîner sur un nouveau cycle. La rémunération varie en fonction des horaires et des conditions de travail :

  • 40 $/h en journée la semaine,
  • 48 $/h en nuit la semaine,
  • 56 $/h en nuit la semaine avec manipulation de produits chimiques (mercure),
  • 60 $/h en journée le week-end,
  • 68 $/h en nuit le week-end,
  • 76 $/h en nuit le week-end avec manipulation de produits chimiques (mercure).
À quoi ressemble une journée type lorsqu’on travaille en mine ?
Chaque matin, nous devons effectuer un test d’alcoolémie afin de confirmer un taux de 0,0 g d’alcool dans le sang, une exigence stricte pour garantir la sécurité sur le site minier.
Après ce contrôle, nous nous rendons dans la salle de pause pour prendre un café avant de rejoindre notre superviseur. Celui-ci nous attribue les tâches de la journée, en fonction des priorités et des besoins de la mine.

Une fois les consignes reçues, nous nous équipons en conséquence et commençons notre travail. La journée est ponctuée de deux pauses rémunérées de 45 minutes, offrant l’opportunité de se reposer, de profiter de la climatisation, de se restaurer et ainsi de maintenir un bon niveau de performance tout au long de la journée.

Quelles sont les principales difficultés ou challenges sur le terrain ?
Travailler à l’étranger est un défi en soi.
L’un des principaux obstacles est la barrière de la langue. L’accent australien, déjà réputé pour être difficile à comprendre, l’est encore plus dans les régions reculées comme le bush. Même les personnes bilingues peuvent éprouver des difficultés au début. De plus, le secteur minier possède un vocabulaire technique spécifique qu’il faut assimiler rapidement pour bien s’intégrer.

L’intégration dans une nouvelle équipe représente également un challenge, car il faut s’adapter à un nouvel environnement de travail et à des collègues souvent issus de cultures différentes.

Enfin, certains postes sont physiquement exigeants, impliquant le déplacement et le port de charges lourdes, ce qui demande une bonne condition physique et une capacité d’endurance.

Lorsqu’on envisage cette expérience en couple, il est important d’être conscient des défis que cela peut représenter. Il n’est pas toujours facile de trouver un emploi avec des horaires compatibles, et certains postes nécessitent des déplacements de plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Pendant ces périodes, il est possible de ne pas voir son partenaire pendant un certain temps, ce qui peut représenter une épreuve pour l’équilibre du couple. Une bonne communication et une capacité d’adaptation sont donc essentielles pour surmonter ces contraintes.

Les conditions de travail sont souvent décrites comme exigeantes. Pouvez-vous nous en dire plus sur l’impact qu’ont ces jobs en mine sur vous ?
Il ne faut pas se le cacher : travailler 12 heures par jour peut être éprouvant. Après le travail, il reste peu de temps libre, car il faut encore préparer les repas pour le soir et le lendemain, prendre une douche, laver son linge et se coucher tôt afin d’être en forme pour la journée suivante.

Les conditions climatiques peuvent également être extrêmes. En été, les températures peuvent atteindre 47°C, tandis qu’en hiver, les nuits peuvent descendre aux alentours de 0°C. De plus, certains postes sont physiquement exigeants et demandent une grande endurance. À cela s’ajoute l’alternance entre le travail de jour et de nuit, qui impose des changements de rythme pouvant être difficiles à gérer sur le long terme.

Cependant, la sécurité est une priorité absolue dans le secteur minier. Si une tâche est particulièrement éprouvante, les superviseurs encouragent à prendre des pauses régulières. En cas de forte chaleur, il est également recommandé de se reposer dans des zones climatisées et de s’hydrater fréquemment.

La manière de travailler diffère également de celle en France, avec un rythme généralement moins soutenu. Certains travaux prennent plus de temps que prévu, mais cela n’est pas nécessairement un problème. Par exemple, si une tâche initialement prévue sur deux jours est finalement terminée en quatre, le superviseur ne sera pas mécontent, tant que les raisons du retard sont justifiées. L’approche est globalement plus flexible et détendue qu’en France.

Enfin, il est important de noter que tous les postes ne sont pas physiquement difficiles. Les missions varient d’un jour à l’autre, et certaines sont nettement plus accessibles, ce qui permet d’équilibrer la charge de travail.

Comment est l’ambiance de travail avec les autres salariés ? Y a-t-il un esprit d’équipe ou au contraire, de compétition ou de solitude ?
Nous avons un avis partagé sur cette question.

Avec les autres backpackers
Il existe une véritable entraide entre la plupart des backpackers : nous partageons les bons plans, nous nous donnons des conseils et nous nous soutenons dans la recherche d’emploi. Cependant, une certaine compétition peut parfois s’installer, certains cherchant à garder les opportunités pour eux seuls. C’est regrettable, d’autant plus que le secteur minier offre de nombreuses opportunités et un fort turn-over, laissant de la place pour tout le monde.

Il peut parfois exister de la jalousie parmi les backpackers, notamment ceux qui ne comprennent pas pourquoi certains trouvent du travail alors qu’ils n’y parviennent pas. En tant que femmes, nous avons également ressenti des comportements sexistes de la part de certains hommes, qui ne comprenaient pas pourquoi nous avions du travail alors qu’ils n’en avaient pas.

Toutefois, ces comportements négatifs demeurent rares, et en général, il existe une réelle entraide et solidarité naturelle entre les backpackers.

Avec les Australiens
Là encore, notre ressenti est mitigé. Les Australiens sont généralement bienveillants et prêts à aider en cas de besoin. En revanche, nous avons constaté un manque de réelle cohésion d’équipe sur le terrain, ce qui peut parfois rendre l’intégration plus difficile.

Le management en Australie diffère considérablement de celui en France. En France, la communication est plus directe : un superviseur n’hésitera pas à signaler une erreur, à en expliquer les raisons et à apporter les corrections nécessaires.

En Australie, l’approche est beaucoup plus indirecte. Les managers évitent souvent les confrontations et les discussions délicates, ce qui peut être frustrant lorsqu’on cherche un échange clair et constructif. Il est parfois difficile d’avoir une conversation ouverte sur des sujets importants, car ces discussions sont souvent éludées.

Cette différence se retrouve également dans la gestion du travail sur le terrain. Il n’est pas rare qu’un collègue parte travailler ou prenne une pause sans prévenir, sans coordination ni explication, ce qui peut être déroutant au début pour ceux habitués à une meilleure communication interne.

On parle souvent des salaires élevés en mine. Selon vous, est-ce que cela compense les difficultés rencontrées ?
La réponse dépend des objectifs de chacun. Dans notre cas, oui, cela en vaut la peine, car nous avons un projet précis : travailler en mine sur une période définie afin d’économiser rapidement une somme conséquente pour continuer à voyager. Nous avons un objectif à atteindre et nous nous donnons les moyens pour y arriver. De plus, étant deux, il est plus facile de se soutenir mutuellement dans les moments difficiles.

Cependant, il ne s’agit pas d’un mode de vie que nous envisagerions sur le long terme, car les contraintes sont importantes.

Pour une personne seule, cette expérience peut être encore plus difficile, notamment en raison du rythme intense et de l’isolement. Il est donc essentiel de veiller à son bien-être physique et mental avant toute considération financière.

Pouvez-vous nous parler des conditions de vie en dehors du travail ? Comment cela se passe dans la réalité ?
Nous avons déjà abordé certains aspects de cette question précédemment, mais voici un aperçu plus détaillé des conditions de vie en dehors du travail.

Après une journée de 12 heures, le temps libre est limité. Il reste peu de place pour les loisirs, les sorties, le sport, etc… mais avec une bonne organisation, il est possible de conserver une certaine qualité de vie.

Étant très sociables, pour nous il était impensable de ne pas avoir un petit groupe d’amis avec qui nous partageons régulièrement des moments de détente après le travail, que ce soit autour d’un verre ou d’un jeu de cartes. Bien sûr, nous veillons à rentrer tôt afin de ne pas compromettre notre récupération pour le lendemain.

Nos jours de repos sont aussi l’occasion de nous organiser pour la semaine, notamment en préparant des repas à l’avance, faire la lessive…

En ce qui concerne le logement, nous avons choisi de résider dans un caravan park. Ce type d’hébergement présente l’avantage de favoriser les rencontres et d’atténuer le sentiment d’isolement, en particulier pour les personnes venues seules. C’est une excellente alternative pour créer du lien social tout en bénéficiant d’un cadre de vie adapté aux contraintes du travail en mine.

Certains travailleurs ont l’opportunité d’être hébergés dans des camps miniers, où le logement, les repas et l’entretien sont entièrement pris en charge. Ce mode de vie présente à la fois des avantages et des inconvénients.

Avantages :

  • Aucune gestion des tâches domestiques : pas de repas à préparer, de vaisselle à faire, de ménage ou de lessive pour les draps. La seule responsabilité ménagère reste l’entretien de ses vêtements.
  • Plus de temps libre : possibilité de pratiquer une activité sportive, de lire, de se détendre ou simplement de se reposer après les longues journées de travail.
  • Optimisation des économies : sans frais de logement ni d’alimentation, l’intégralité du salaire peut être mise de côté.
  • Infrastructures de loisirs : certains camps offrent des équipements de qualité tels que des bars, des salles de sport, des piscines, des salles de détente, des tables de billard, des fléchettes, ainsi que des terrains de basket ou de football, créant une ambiance conviviale et détendue.

Inconvénients :

  • Isolement géographique : les camps sont souvent situés en plein désert, loin des centres urbains et des commodités.
  • Difficultés à créer des liens durables : les équipes changent fréquemment, limitant les interactions sociales sur le long terme. De plus, en tant que pvtiste, il n’est pas toujours évident de s’intégrer pleinement avec les Australiens.
  • Éloignement des proches : être loin de ses amis et de son partenaire peut être un défi, en particulier pour les couples.
  • Restauration parfois répétitive : les repas proposés manquent parfois de diversité et peuvent devenir lassants sur le long terme.
  • Taille et équipements variables : certains camps, plus petits et moins bien équipés, peuvent vite devenir ennuyeux, surtout en cas de longues missions.
  • Double logement : il est parfois nécessaire de conserver un logement en ville pour les périodes hors mission, ce qui engendre des frais supplémentaires pour un logement peu utilisé.
Comment arrivez-vous à vivre dans cette vie particulière, très différente de ce que l’on peut connaître en France ?
La première chose à considérer est la motivation : ce mode de vie ne convient pas à tout le monde. Il est essentiel de s’écouter et de ne jamais compromettre sa santé physique ou mentale.

Nos conseils sont simples : accordez-vous du temps en dehors du travail pour pratiquer des activités qui vous font plaisir. Que ce soit du sport, des balades pour admirer les magnifiques couchers de soleil australiens, des moments entre amis, des puzzles, de la peinture… l’important est de trouver un équilibre. Le repos est également primordial.

Il faut aussi veiller à ne pas tomber dans un rythme épuisant où le travail prend toute la place, au point de négliger son bien-être. Travailler 14 jours d’affilée peut être extrêmement éprouvant. Il est crucial de savoir reconnaître ses limites et de prendre le temps de récupérer pour éviter tout risque de blessure, d’épuisement ou même de dépression.

Qu’on se le dise, beaucoup pensent que la vie en mine, telle qu’elle est montrée sur les réseaux sociaux (notamment TikTok et Instagram), est idéale. Selon vous, est-ce que la réalité est différente ?
Les informations relayées sur les réseaux sociaux contiennent une part de vérité, mais il est important de garder un regard critique. On peut parfois avoir l’impression qu’il suffit de quelques démarches pour décrocher un emploi à 80 $/h dans les mines, mais la réalité est bien plus nuancée.

En Australie, la recherche d’emploi repose en grande partie sur un mélange d’opportunités et de persévérance. Certains trouveront rapidement, tandis que pour d’autres, cela prendra plusieurs mois. Cependant, avec de la détermination et une approche proactive, les efforts finissent généralement par porter leurs fruits.

Travailler en mine offre de nombreuses opportunités, notamment la possibilité de gagner un salaire élevé en peu de temps. Cependant, malgré ces avantages, ce mode de vie comporte également des défis et des contraintes qu’il ne faut pas négliger.
Comme mentionné précédemment, le travail en mine peut être exigeant, tant physiquement que mentalement. Il est donc essentiel d’être bien préparé et conscient des défis que cela implique.

Pour toi, quels sont les avantages et les inconvénients d’un job en mine en tant que pvtiste ?
Avantages :

  • Rémunération attractive : les salaires sont élevés, ce qui permet d’économiser rapidement.
  • Grand volume d’heures de travail : les longues journées permettent d’accumuler un revenu important en peu de temps.
  • Paiement hebdomadaire : recevoir son salaire chaque semaine facilite la gestion du budget et permet de garder une bonne motivation.
  • Sécurité sur le lieu de travail : la sécurité est une priorité absolue dans le secteur minier, ce qui est rassurant pour les travailleurs.

Inconvénients :

  • Exposition aux produits chimiques : certains postes impliquent un contact direct avec des substances potentiellement nocives, par la peau ou par inhalation.
  • Rythme de travail intense : les journées de 12 heures peuvent être éprouvantes sur le long terme.
  • Incertitude sur l’emploi du temps : la difficulté à anticiper ses jours de travail génère du stress, d’autant plus que les périodes de repos sont souvent consacrées à la recherche de nouvelles missions, empêchant une réelle récupération.
  • Fatigue physique et mentale : l’enchaînement des journées et le travail en conditions parfois extrêmes peuvent être épuisants.
  • Statut de travailleur casual : l’absence de contrat stable implique un risque de perte d’emploi à tout moment, sans garantie de mission à long terme.
Un dernier conseil pour ceux qui envisagent de se lancer comme vous dans une petite carrière dans ce secteur d’activité ?
Ne vous découragez pas si vous ne trouvez pas un emploi immédiatement. Il est important de rester proactif en postulant régulièrement et en se rendant dans les agences d’intérim tout en exerçant un autre travail en parallèle, si nécessaire. Une fois la première mission obtenue, les opportunités ont tendance à s’enchaîner plus facilement.

Il est également essentiel d’être conscient des conditions de travail, parfois exigeantes, afin de s’y préparer au mieux et d’adopter un rythme de vie adapté pour tenir sur la durée.

Enfin, ne vous laissez pas décourager par ceux qui affirment que le travail en mine est inaccessible sans certifications multiples ou un niveau d’anglais parfait. Avec de la motivation, de la persévérance et un engagement sincère, il est tout à fait possible d’y accéder. L’important est de s’en donner les moyens.

Merci pour votre partage d’expérience !

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