Les documents indispensables pour conduire en Australie
Pour pouvoir conduire légalement en Australie, il est obligatoire d’avoir sur vous un document qui prouve que vous êtes en mesure de conduire le véhicule dans lequel vous vous trouvez. De toute évidence, si vous ne détenez pas de permis de conduire avant votre départ en WHV, vous ne pourrez PAS conduire pendant toute la durée de votre visa. Sauf si vous décidiez de le passer sur place.
Si vous détenez un permis de conduire valide, vous allez devoir posséder (en plus) l’un de ces deux documents :
1. Un permis de conduire international
Ce document est tout simplement la traduction de votre permis national. Il vous permet de conduire légalement à peu près partout à l’étranger. La demande du permis de conduire international est gratuite et très simple. Par contre, le permis de conduire international présente plusieurs inconvénients. Il est très long à obtenir. Le gouvernement français annonce au minimum 6 mois de délai… Il n’est plus accepté dans les États du Queensland et du Western Australia. Donc, si vous envisagez de conduire dans l’un de ces deux États, il vous faudra impérativement obtenir une traduction officielle de votre permis de conduire… Et il doit être obligatoirement demandé avant votre départ en Australie.
2. Une traduction du permis de conduire auprès d’un traducteur agréé NAATI
Pour une traduction auprès d’un traducteur NAATI (National Accreditation Authority for Translators and Interpreters), il s’agit simplement d’une traduction réalisée par une autorité nationale spécialisée dans la normalisation et la certification des traducteurs et interprètes. Lorsque le traducteur par lequel vous passez possède une certification NAATI, cela signifie qu’il répond aux normes attendues des traducteurs et interprètes du pays. L’avantage, c’est que cette démarche est simple et rapide à effectuer. Elle peut être anticipée avant votre départ en Australie, ou à votre arrivée. Peu importe. Par contre, cette traduction est payante.
Cas particulier pour l’État du Northern Territory qui accepte la traduction du permis national, qu’à la condition qu’elle soit réalisée auprès d’un traducteur agréé dans le Northern Territory.
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Combien de temps est-il possible de conduire avec ces documents ?
Les règles vont varier d’un État à un autre en Australie. Si vous décidez de rester plusieurs mois dans un même État, il se pourrait que votre permis de conduire international ou votre traduction de permis ne soit plus suffisants. Effectivement, certains États australiens exigent, après un certain temps passé sur place, d’obtenir un permis de conduire de l’État concerné. Du moment que votre permis initial est toujours valide.
Voici un récapitulatif État par État :
Les règles de conduite en Australie
Les panneaux de signalisation
Prenez le temps de vous informer sur les panneaux australiens. Pour ça, rendez-vous sur notre article spécialement dédié aux panneaux de signalisation.
La conduite à gauche
Sans doute la partie la plus difficile à appréhender lorsqu’on conduit pour la première fois en Australie. Dans tous les cas, on vous conseille d’attendre votre arrivée sur le territoire pour vous essayer à cette conduite quelque peu déstabilisante.
Rassurez-vous, il est possible de s’adapter très rapidement à la conduite à gauche. Si vous appliquez les méthodes suivantes, vous serez à l’aise sur la route en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire :
- soyez prudent aux intersections, aux ronds-points (regardez à droite) et lorsque vous tournez à droite (l’équivalent de tourner à gauche en France).
- Entraînez-vous dans des zones calmes pour prendre la main.
- Privilégiez les véhicules avec des boîtes automatiques pour ne pas à avoir à passer les vitesses de la main gauche. La bonne nouvelle, c’est que la majorité des véhicules en sont équipés.
- Regardez dans le bon sens (surtout dans les ronds-points).
- Regardez des deux côtés au niveau des intersections (surtout lorsque vous tournez).
- Prenez les ronds-points dans le bon sens, donc à gauche (l’idéal est de toujours suivre une voiture devant vous, en conservant une distance de sécurité).
- Testez vos clignotants avant de partir (à ne pas confondre avec les essuie-glaces).
De primes abords, ces conseils paraissent ridicules, mais attendez d’être sur la route pour comprendre (on en parle par expérience).
Les limitations de vitesse
En Australie, vous n’irez pas bien vite ! Effectivement, la majorité des routes ont des limitations de vitesse plus basses que celles que l’on peut voir en Europe.
De façon générale, sur les routes principales (en-dehors des agglomérations), on roule autour de 100 km/heure, voire 110 km/heure dans certaines portions. Petite exception pour le Northern Territory, où il arrive que les limitations de vitesse atteignent les 130 km/h.
En ville, notamment à proximité des écoles et à l’heure des entrées/sorties (comme spécifiées sur les panneaux), les zones sont limitées à 40 km/heure. Soyez vigilant, de nombreux contrôles routiers sont effectués dans ces zones. Si vous ne respectez pas les limites de vitesse, vous vous exposez à des amendes.
On vous parle des principaux panneaux de signalisation que vous pourriez croiser sur votre route dans notre article dédié.
Les contrôles routiers
Les contrôles routiers sont très fréquents et sont effectués à toute heure de la journée. Donc, ne soyez pas surpris de voir un contrôle d’alcoolémie à 10 h du matin en pleine semaine. Concernant la consommation d’alcool au volant, la limite est fixée à 0,5 gramme pour des conducteurs expérimentés. Pour les permis probatoires, c’est 0. Honnêtement, un conseil, il vaut mieux ne pas prendre le volant lorsque vous avez bu… Cela vous évitera un accident, ou une mésaventure avec la police australienne.
Équipements obligatoires en voiture
En France, il est obligatoire d’avoir dans son véhicule : son assurance, sa carte grise, un triangle, ainsi qu’un gilet jaune. En Australie, les choses sont un peu différentes et peuvent légèrement varier d’un État à un autre.
Les exigences générales (pour tous les États)
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