Hello, peux-tu te présenter et nous parler rapidement de ton parcours en Australie ?
Je m’appelle Simon, j’ai 28 ans, et je suis parti en Australie en avril 2024 pour débuter mon PVT, à Brisbane. Dès mon arrivée, je trouve rapidement un travail en ferme, mais c’est une
arnaque : mon patron refuse de me payer. Je pars alors, achète un 4×4… et me fais de nouveau avoir avec un faux certificat de sécurité. Résultat : toutes mes économies partent dans les réparations.
Après un mois difficile à vivre dans mon véhicule, je décroche un poste dans une ferme de fraises et de macadamias, où je reste six mois et deviens team leader. Ensuite, je poursuis mon aventure à Port Douglas : trois mois intenses entre plusieurs jobs, un accident de travail, des rencontres, des activités mémorables et même des inondations.
Je continue vers Darwin, où je participe à la rénovation d’un bateau perlier, qui m’emmène ensuite travailler deux mois dans une ferme perlière. Puis, je partage un road trip inoubliable avec ma famille sur la côte ouest, de Perth à Exmouth. Enfin, je termine mon PVT à Broome, en travaillant un mois pour un loueur de voitures avant de quitter l’Australie.
Avant de partir en Australie, que faisais-tu dans la vie et pourquoi avoir décidé de partir ?
Après mes études en mécanique agricole, j’ai passé un an au Canada à travailler auprès de sans-abris et de personnes en difficulté. De retour en France, j’ai continué dans le social, puis j’ai travaillé deux ans en Suisse. J’ai ensuite vécu six mois à Malte avec mon meilleur ami, avant de m’envoler pour l’Australie.
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Comment qualifierais-tu ta première année de visa WHV ?
Ma première année ici a été intense, pleine d’émotions et inoubliable. Malgré quelques moments difficiles, je n’ai aucun regret : j’ai toujours su rester positif, découvrir et profiter pleinement.
Quels types de jobs as-tu fait pendant ton PVT ?
J’ai multiplié les expériences : refuge animalier,
ferme de fraises et macadamias, montage de meubles, déménagements, construction d’une villa, entretien de jardin et travaux forestiers. J’ai ensuite travaillé sur la rénovation d’un bateau perlier, avant d’évoluer de
deckhand à mécanicien lors de la récolte des perles. Mon dernier poste a été dans une agence de location de voitures.
Tu as travaillé dans une exploitation pour la récolte de perles, peux-tu nous dire comment tu as trouvé ce job ?
Lors de mon road trip à
Darwin, j’ai cherché du travail. Des amis m’ont permis de rejoindre un chantier de rénovation navale. Après deux semaines à montrer mon implication sur ce bateau perlier, j’ai intégré l’équipage pour la prochaine récolte de perles.
Quels ont été les challenges de cette expérience ? Qu’est-ce que tu conseillerais à quelqu’un qui souhaite avoir la même chance ?
Les principaux défis de cette expérience ont surtout été liés à un environnement complètement nouveau pour moi. Naviguer pendant 64 heures pour atteindre un camp isolé sur une péninsule éloignée de toute civilisation, des journées longues et répétitives en tant que deckhand, un travail physiquement exigeant, debout toute la journée, sans compter les démangeaisons et infections dues au contact avec différentes espèces marines. Le challenge social était également important, car pendant deux mois, l’équipage était la seule compagnie, et il n’y avait rien d’autre qu’un bateau et un camp pour vivre, travailler et faire du sport.
Pour toi, quelles sont les compétences et les qualités à mettre en avant pour faire une bonne candidature et réussir dans ce job ?
Mon conseil serait de te préparer mentalement à cette expérience et d’organiser tes projets futurs, comme un road trip. Les journées peuvent parfois être interminables, donc motive-toi grâce à tes projets à venir. Je te conseille également d’emporter de la crème pour la peau et des AirPods pour écouter des podcasts ou de la musique pendant 10 à 12 heures par jour.
Quel a été le salaire moyen que tu as pu toucher pendant cette mission ?
Quand j’ai travaillé pour cette compagnie, le salaire horaire était de 32,84 $/h (aujourd’hui plus de 34 $AU). Avec des journées de 10 heures ou plus, 6 jours sur 7, je gagnais environ
1 700 $AU net par semaine.
Vas-tu repartir sur ce job ou as-tu trouvé une autre opportunité ?
Non, malgré les différentes opportunités qui m’ont été proposées pour rester dans l’équipage, j’ai décidé de poursuivre mon aventure ailleurs en Australie afin de découvrir un nouvel environnement.
Que peut-on te souhaiter pour la suite ? Quels sont tes projets ?
La suite de mon aventure sera un
PVT au Canada, direction l’Alberta. Après un an et demi incroyable en Australie, il est temps pour moi de tourner la page et de commencer une nouvelle expérience!
Si comme Simon vous avez travaillé en récolte de perles ou si vous avez envie de partager avec nous votre témoignage professionnel en WHV Australie, contactez-nous, on a hâte de vous lire ! Contactez-nous dans l’espace commentaire, sur Instagram ou via notre formulaire de contact. 😊
Caramba, ce témoignage est drôle ! Lui qui multiplie les jobs aussi vite quon change de t-shirt sur un road trip, et qui se prend pour Indiana Jones avec ce bateau perlier ! 64 heures de navigation pour une péninsule perdue entre deux gorgées de civilisation, cest un défi que je ne relèverais peut-être pas, surtout sans AirPods pour masquer le Wahine, wahine, oh oh qui doit résonner à chaque virage. Mais bon, 1700 $ par semaine, même si cest avec des journées qui font tourner les vertiges, ça commence à avoir du sens pour financer le suivant ! Faut croire que le conseil pour emporter de la crème solaire est indispensable, sinon on finit peut-être par ressembler à un poisson rouge après avoir touché 34$ lheure. Bref, une aventure bien trop sympa pour ne pas la souhaiter longue et pétillante à la personne qui part pour le Canada ! 😄MIM